Suzuki équipe les membres de l’encadrement et de la direction de la Solitaire du Figaro de huit véhicules hybrides (Vitara, S-Cross et Swace Hybrid).
La 53e édition de la Solitaire du Figaro disposera de huit véhicules hybrides Suzuki. Cette flotte devra apporter « à toute l’équipe d’organisation un soutien logistique essentiel pour pouvoir se déplacer sur l’ensemble des escales », précise dans un communiqué Joseph Bizard, le directeur général d’OC Sport Pen Duick qui organise cette course à la voile.
Ces véhicules vont « itinérer » entre Nantes (point de départ de l’épreuve), Port-la-Forêt, Royan et Saint-Nazaire (étape finale). Officiellement, l’événement nautique se déroule du 16 août au 11 septembre 2022. Le coup d’envoi sera donné le 21 août. Et les skippers devraient franchir la ligne d’arrivée à partir du 8 septembre.
Des Suzuki full hybrid pour la Solitaire du Figaro
Partenaire de la Solitaire du Figaro pour la 17e année consécutive, le constructeur japonais fournit deux Vitara hybrides « auto-rechargeables de dernière génération », deux Suzuki Vitara SHVS 48 V, trois Suzuki S-Cross SHVS 48 V et une Swace Hybrid. « Il est essentiel pour nous de s’associer à des marques qui s’impliquent dans la diminution des émissions de gaz à effet de serre afin de limiter notre impact sur l’environnement », ajoute Josephe Bizard.
Rappelons cependant que les véhicules hybrides, simples et rechargeables, ne sont pas neutres en carbone comme le tout électrique. Ainsi, si l’on prend l’exemple d’un Suzuki S-Cross 1.5 turbo-essence de 115 ch full-hybride, celui-ci rejette 118 g de CO2/100 km (WLTP en usage mixte). Cela est à peu près égal au taux moyen d’émissions de CO2 de Suzuki (par véhicule, toutes motorisations confondues) en Europe en 2021 : 117,7 g, selon les chiffres de Jato Dynamics.
Des métiers à tisser à l’automobile, en passant par le sport, la marine et la moto, la marque automobile japonaise Suzuki est fière d’avoir franchi le cap des 100 ans l’an dernier. Mais en France, c’est un autre anniversaire que fête la marque cette année. Cela fait trente ans en 2022 que Suzuki est officiellement représenté sur le sol français. Une arrivée chez nous qui n’a pas été simple, mais qui sera couronnée de succès.
Nous sommes dans les années 80. Après avoir conquis une bonne partie du monde, Suzuki veut convaincre l’Europe et la France. Le nouveau Jimny, le SJ410 veut séduire les amateurs de loisirs et d’activités sportives tout en continuant à servir les professionnels.
Ses moteurs sont plus puissants, il reçoit une direction assistée, et même une boîte manuelle à cinq rapports. Avec son look inimitable, il a tout pour devenir le roi des plages et des montagnes. Mais il y a un gros problème…
Un des tous premiers exemplaires du Suzuki Vitara a avoir posé ses roues en France en 1992
L’Europe met des bâtons dans les roues à Suzuki
A cette époque, l’Europe impose des quotas d’importation aux véhicules japonais. Toyota, Nissan et Mazda sont déjà implantés et il n’y a pas de place pour une nouvelle marque nippone en France et en Europe.
Impossible alors de débarquer sur le sol européen pour Suzuki. La solution viendra de l’Espagne. Suzuki s’associe en 1985 avec le constructeur espagnol Santana. Le Suzuki Jimny SJ devient “Santana Samouraï SJ410 et SJ413”.
Construit chez Santana en Espagne, ils sont distribués par un importateur indépendant, Omnex Santana. Ces petits 4X4 simples et solides viennent concurrencer les Fiat Panda 4X4 et Lada Niva et bouleversent le marché du tout-terrain.
Léger, accessible et réputé fiable, le Santana devient indispensable en montagne, en forêt ou en bord de mer. D’autant qu’avec sa bâche amovible, il se transforme vite en cabriolet.
Le Vitara va traverser les décénnies
1992, l’Europe est en marche
L’année 1992 marque un nouveau départ pour Suzuki en France. L’Europe est en marche, l’Union européenne remplace la CEE, on prépare le Traité de Maastricht, et si l’Euro n’existe pas encore, on parle déjà de l’ECU, une monnaie commune européenne. Pour le marché automobile aussi, les choses évoluent.
Premièrement on impose aux constructeurs d’équiper leurs voitures neuves de pots catalytiques, pour des questions environnementales. Mais surtout, les quotas d’importations de voitures japonaises disparaissent ! Une vraie opportunité pour Suzuki, qui va enfin pouvoir faire preuve d’ambition sur le sol européen.
Une gamme limitée mais pertinente
Au début, tout est à construire, à commencer par une image de marque. Les Santana Samuraï deviennent Suzuki Samuraï et sont épaulés par le grand frère Suzuki Vitara.
En France, le constructeur peut compter sur la clientèle de petits 4X4 et un réseau commercial qui se développe. En plus de la trentaine de points de ventes qui avaient l’habitude de commercialiser les Santana, le réseau grossit à vue d’œil. Parallèlement à ce développement commercial, le constructeur adapte son outil industriel.
Avec un continent entier à conquérir, il faut produire sur place. Ce sera chose faite avec l’inauguration d’une nouvelle usine en Hongrie, à Magyar. A l’automne 1992, la gamme Suzuki en France accueille pour la première fois une citadine.
Baptisée Swift, elle est basée sur le modèle Cultus. Ni très jolie, ni très performante, elle va pourtant poser les bases de ce qui va devenir, quelques années plus tard, le best seller de la marque.
La Swift va devenir la star de la gamme
Swift, la superstar
Dans les années 90, le Vitara se vend très bien et la clientèle Suzuki peut compter sur la fiabilité et le sérieux de ses modèles. Mais il manque un véritable best seller à la marque, une voiture capable de propulser Suzuki à un autre niveau en France.
En 2004, le constructeur lance sa nouvelle Swift, celle qui va faire de Suzuki un vrai compétiteur en France. La Swift passe rapidement la barre des 20 000 ventes annuelles pour atteindre un pic à 32 000 en 2007.
Les clients identifient désormais Suzuki comme un fabricant de petits 4X4 mais aussi comme le constructeur de la mignonne Swift qui s’est déjà écoulé à 183 000 exemplaires en 30 ans.
Aujourd_hui le Jimny est devenu une véritable icone du design
Simplicité, modestie et proximité
Trente ans plus tard, Suzuki fait partie du paysage automobile français. Ce sont pas moins de 550 000 Suzuki neuves qui ont été vendues par Suzuki Automobile France depuis 1992 grâce à seize modèles différents : Across, Alto, Baleno, Celerio, Ignis, Jimny, Kizashi, Liana, S-Cross, Splash, Super-Carry, Swace, Swift, Vitara, Wagon-R, XL7.
Suzuki reste fidèle depuis trois décennies à ce qui fait son ADN. Une marque simple, modeste, et proche de ses clients. Une discrétion qu’on retrouve dans la façon de communiquer, toujours empreinte de modestie, mais qui n’empêche pas la marque de performer et d’innover.
Suzuki-France-en-chiffres
Suzuki, précurseur sur l’hybride
Dès 2016, le constructeur japonais décide d’arrêter le Diesel. Depuis quelques années déjà, Suzuki achetait des moteurs Diesel à FIAT. “Des moteurs italiens qui étaient les seuls à poser problème en après-vente. Ils faisaient baisser l’excellent bilan qualité de la marque” raconte un concessionnaire.
Suzuki cesse d’acheter des Diesel et introduit sa première technologie hybride SHVS sur les Swift et Baleno. Un pari risqué, à une époque où l’automobiliste français ne jure que par le Diesel, qui va s’avérer gagnant. En 2019, Suzuki France passe la barre symbolique des 30 000 ventes annuelles. Aujourd’hui, 213 concessionnaires hexagonaux commercialisent une gamme Suzuki 100% hybride.
En juillet 2022, Suzuki publie la grille des prix actualisée de son S-Cross. Le constructeur japonais annonce ainsi les tarifs de la nouvelle motorisation 1.5 DualJet Hybrid, qui permet de rouler en mode électrique.
Un mois après sa présentation officielle, la nouvelle motorisation hybride du Suzuki S-Cross a un prix. La marque nippone annonce en effet les différents tarifs appliqués aux acheteurs de cette nouvelle déclinaison 1.5 DualJet Hybrid. Pour rappel, cette motorisation comprend un moteur électrique de 33 chevaux et un bloc essence 1.5 DualJet de 102 chevaux.
L’association du thermique et de l’électrique développe 115 chevaux et permet au S-Cross de circuler en mode 100% électrique sur de courtes distances. La motorisation 1.5 DualJet Hybrid est associée à une boîte robotisée AGS à six rapports. Elle peut être configurée avec une transmission à deux roues motrices, ou avec une transmission intégrale AllGrip.
Enfin, la finition haut de gamme Style bénéficie de caméras de stationnement avec vue à 360 degrés, d’un écran tactile de 9 pouces, de la navigation GPS en Europe, du toit ouvrant panoramique ainsi que d’une sellerie intérieure mêlant cuir et tissu. D’ores et déjà disponible à la commande, le Suzuki S-Cross 1.5 DualJet Hybrid est commercialisé à partir de 31 890€, contre 29 090€ pour le modèle 1.4 BoosterJet Hybrid SHVS 48V avec une finition équivalente.
Les prix du Suzuki S-Cross 1.4 BoosterJet Hybrid SHVS 48V 4×2 (2022)
FINITION
PRIX (à partir de)
Avantage
27 890€
Privilège
29 090€
Style
31 490€
Les prix du Suzuki S-Cross 1.4 BoosterJet Hybrid SHVS 48V AllGrip (2022)
FINITION
PRIX (à partir de)
Privilège
31 090€
Style
33 490€
Les prix du Suzuki S-Cross 1.5 DualJet Hybrid 4×2 (2022)
FINITION
PRIX (à partir de)
Privilège
31 890€
Style
34 290€
Les prix du Suzuki S-Cross 1.5 DualJet Hybrid AllGrip (2022)
Le Suzuki Jimny est l’un des meilleurs 4×4 lorsqu’il s’agit d’évoluer en dehors des sentiers battus. Mais pourrait-il battre le puissant Hummer H2 ? Carwow a emmené les deux SUV sur un terrain spécifique pour les départager.
C’est un peu David contre Goliath. Le Suzuki Jimny et le Hummer H2 sont deux 4X4, à moteurs atmosphériques, aux formes carrées et avec une bonne garde au sol et des angles d’attaque et de fuite parmi les meilleurs du segment. Mais c’est là que s’arrêtent leurs similitudes. Le Suzuki est équipé d’un moteur quatre cylindres de 1,5 litre développant 102 chevaux et 130 Nm de couple. Cela semble ridicule par rapport au V8 de 6,2 litres du Hummer qui développe 398 chevaux et 563 Nm de couple. Sauf que le Jimny ne pèse que 1.070 kg contre 3.000 kg pour l’imposant Hummer. Il y a aussi une énorme différence de gabarit, le Hummer étant plus long de 1,62 mètre que le Suzuki.
Les différences se remarquent pendant les défis hors route : le Suzuki agile et léger évolue plus facilement dans les virages serrés et est plus rapide en montée malgré l’énorme différence de puissance. Le Hummer H2 est équipé de pneus tout-terrain qui lui donnent un avantage par rapport au Jimny qui se contente de ses pneus d’origine. À la fin de la journée de tests, le Suzuki domine le Hummer dans la plupart des défis. Les seules victoires accordées au Hummer sont obtenues grâce à sa puissance.
Combat loyal ?
En termes de prix, au Royaume-Uni selon nos confrères de Carscoops, le Suzuki Jimny coûte actuellement 20.000 Livres Sterling (23.600 euros environ), tandis que l’importation d’un Hummer d’occasion vous coûtera environ 45.000 Livres (53.200 euros environ). Vous pouvez donc acheter deux Jimny pour le prix d’un seul H2. Alors quel serait le véhicule de votre choix pour faire du tout-terrain le week-end ? Nous, on opte pour le petit japonais sans réfléchir un instant.