Le fameux système « e-Corner » de Hyundai est très impressionnant à regarder. En ville, il va simplifier la vie des conducteurs pour lesquels le créneau de stationnement est un enfer.
En début d’année, Hyundai frappait fort au CES de Las Vegas en faisant la démonstration d’une technologie via un prototype de Hyundai Mobis, une division du constructeur coréen dédiée au développement de systèmes innovants. Le « e-Corner » monté sur un SUV électrique Ioniq 5 lui permettait d’orienter ses quatre roues à 90 degrés et de pivoter littéralement sur lui-même, laissant imaginer des applications très utiles pour les manœuvres dans des espaces réduits.
La démonstration est d’autant plus impressionnante dans la vidéo ci-dessus, montrant pour la première fois un prototype Hyundai Ioniq 5 utilisant le système e-Corner dans une situation réelle. On y voit le SUV électrique coréen s’avancer au niveau d’une place de stationnement avant de basculer ses roues à 90 degrés pour s’insérer directement dans la place sans avoir à effectuer les classiques manœuvres de créneau.
Pas pour tout de suite ?
La vidéo montre aussi que le prototype en question utilise des moteurs directement montés dans les roues. Or, le Ioniq 5 actuel possède un groupe motopropulseur installé au centre du train arrière (et du train avant dans sa version bi-moteur). Cette technologie e-Corner n’est donc pas prête d’arriver de sitôt sur le Ioniq 5 et les autres modèles électriques de Hyundai en série. A moins que les moteurs servant à propulser le prototype lorsque les roues tournées à 90 degrés soient différents de ceux permettant au véhicule d’avancer le reste du temps, ce qui paraît techniquement peu probable. Et dans ce dernier cas, le système aura inévitablement un impact très négatif sur la masse de la voiture…
Nous sommes dans les années 80. Le constructeur japonais Suzuki a conquis le monde avec une recette simple : la transmission intégrale. Le Jimny se vend partout, sauf en Europe où des quotas empêchent la marque nippone de s’implanter. Mais l’Europe est en marche et, pour réussir sur notre marché, Suzuki va appliquer une stratégie gagnante.
Nous sommes dans les années 80. Après avoir conquis une bonne partie du monde, Suzuki veut convaincre l’Europe et la France. Le nouveau Jimny, le SJ410 veut séduire les amateurs de loisirs et d’activités sportives tout en continuant à servir les professionnels.
Ses moteurs sont plus puissants, il reçoit une direction assistée, et même une boîte manuelle à cinq rapports. Avec son look inimitable, il a tout pour devenir le roi des plages et des montagnes. Mais il y a un gros problème…
L’Europe met des bâtons dans les roues à Suzuki
A cette époque, l’Europe impose des quotas d’importation aux véhicules japonais. Toyota, Nissan et Mazda sont déjà implantés et il n’y a pas de place pour une nouvelle marque nippone en France et en Europe. Impossible alors de débarquer sur le sol européen pour Suzuki.
La solution viendra de l’Espagne. Suzuki s’associe en 1985 avec le constructeur espagnol Santana. Le Suzuki Jimny SJ devient “Santana Samouraï SJ410 et SJ413”. Construit chez Santana en Espagne, ils sont distribués par un importateur indépendant, Omnex Santana.
Ces petits 4X4 simples et solides viennent concurrencer les Fiat Panda 4X4 et Lada Niva et bouleversent le marché du tout-terrain. Léger, accessible et réputé fiable, le Santana devient indispensable en montagne, en forêt ou en bord de mer. D’autant qu’avec sa bâche amovible, il se transforme vite en cabriolet.
1992, l’Europe est en marche
L’année 1992 marque un nouveau départ pour Suzuki en France. L’Europe est en marche, l’Union européenne remplace la CEE, on prépare le Traité de Maastricht, et si l’Euro n’existe pas encore, on parle déjà de l’ECU, une monnaie commune européenne.
Pour le marché automobile aussi, les choses évoluent. Premièrement on impose aux constructeurs d’équiper leurs voitures neuves de pots catalytiques, pour des questions environnementales. Mais surtout, les quotas d’importations de voitures japonaises disparaissent ! Une vraie opportunité pour Suzuki, qui va enfin pouvoir faire preuve d’ambition sur le sol européen.
Dans les années 80, les Suzuki vendues en France s’appellent encore Santana.
Première voiture immatriculée par Suzuki France : un Vitara 4X4
La toute nouvelle société Suzuki France va pouvoir éclore. L’ambition est simple, conquérir de façon durable une clientèle à la recherche d’un véhicule pratique, fiable, capable de passer partout, à prix raisonnable.
Le premier véhicule immatriculé par la jeune société est un Vitara cinq portes, un SUV familial doté d’une transmission 4X4. Les clients français découvrent le savoir-faire de la marque en matière de transmission intégrale, 22 ans après que Suzuki Motor Corporation ait lancé son premier véhicule à quatre roues motrices : le Jimny.
Le succès est au rendez-vous. Le Vitara devient l’ami des villes, des campagnes et des montagnes.
Spécialiste de la transmission intégrale
En proposant d’autres modèles à transmission intégrale accessibles, Suzuki va combler un manque. Les 4×4 de l’époque sont rares et chers. En 1996, Suzuki lance l’original X90, et dans la foulée, le Jimny vient remplacer le Samurai. En France, la marque commence à être associée aux véhicules tout-terrain purs et durs.
Mais comme Subaru, chez Suzuki on pense que la transmission intégrale ne doit pas être réservée aux pilotes du Paris-Dakar ou aux baroudeurs qui pratiquent le franchissement.
Le 4×4 pour tous
En 2000, Suzuki propose une petite citadine, dont la particularité est d’être équipée d’une transmission intégrale. Dans le même esprit que la Fiat Panda 4×4, en moins rustique, on peut profiter de la motricité et de la sécurité offerte par ce type de transmission, sur sa voiture de tous les jours.
La recette fonctionne et sera dupliquée sur les Swift et SX4, d’autres modèles urbains destinés essentiellement à un usage routier.
Plusieurs technologies
Plus de 30 ans après son arrivée en France, la recette est toujours la même. Aujourd’hui, Suzuki décline sa transmission intégrale sous différentes formes :
Le “AllGrip Auto” des Suzuki Ignis Hybrid et Swift Hybrid, qui passe en mode intégral en cas de perte d’adhérence.
Le “AllGrip Select” des Suzuki Vitara Hybrid et S-Cross Hybrid capable de s’adapter à quatre modes de conduite en passant de deux à quatre roues motrices.
Le “AllGrip Pro” du Suzuki Jimny, capable de franchir les obstacles les plus redoutables.
Enfin, le E-Four du Suzuki Across Hybride Rechargeable qui utilise le moteur électrique posé sur l’essieu arrière pour bénéficier des avantages de l’hybride et de la transmission 4×4.
Fidèle à l’hybride et à la transmission intégrale
Aujourd’hui Suzuki a réussi son pari en France. S’implanter durablement tout en cultivant sa discrétion et ses technologies. Suzuki est l’un des rares constructeurs automobiles dont l’ensemble de la gamme – hors break Swace – est disponible avec une transmission intégrale. Un type de transmission choisi par de nombreux clients et qui représente :
Hyundai se lance dans la conquête spatiale puisque le groupe coréen débute la construction d’un rover d’exploration lunaire, dont l’alunissage est prévu en 2027. À l’inverse des modèles de la gamme, il n’accueille ni conducteur, ni passager.
Voitures tout-terrain, amphibies, volantes, les constructeurs automobiles ont à peu près exploré toutes les possibilités offertes sur la Terre. Alors, pourquoi ne pas s’attaquer à la Lune ?
Chez Hyundai, on y avait songé en 2019 avec l’Elevate. Seulement, le dernier projet en cours est réellement sur les rails depuis juillet 2022. Le constructeur annonce désormais la construction d’un modèle de développement au second semestre 2024, afin d’être lancé en 2027.
Bien sûr, l’aventure est collaborative. Ainsi, Hyundai Motor Group a signé un accord avec pas moins de six instituts de recherche coréens du secteur aérospatial. Pour la conception de son rover, le groupe utilisera des technologies de robotique et de conduite autonome conçues en interne comme les caméras, Lidars, mais aussi moteurs, roues, suspensions, panneaux solaires et batteries. Pour ce qui est des robots, c’est la filiale Hyundai Rotem qui s’en charge.
Tous ces composants occuperont la partie inférieure du rover. La partie supérieure sera constituée de charges utiles scientifiques pour l’exploration de la surface lunaire. Il sera doté d’une fonction de gestion thermique et d’un blindage contre les radiations pour résister à l’environnement extrême de la surface lunaire. Son poids est évalué à 70 kg environ.
Si le développement et les essais du rover sont concluants, il est prévu de le faire alunir près du pôle Sud de la Lune afin de mener diverses missions scientifiques.
La planète automobile intéressée par la Lune
Depuis les années 60 les constructeurs songent aux véhicules lunaires. Le 30 juillet 1971, le premier LRV (Lunar Rover Vehicle) faisait ses premiers tours de roues sur la Lune. À l’époque, l’engin avait été développé par Boeing et ensuite sous-traité par une filiale de General Motors. En 2007, Audi présentait le Lunar Quattro, mais celui-ci n’a jamais quitté la Terre. Pour sa part, Toyota a vu les choses en grand en 2019 avec le Lunar Rover. L’engin serait capable de transporter jusqu’à quatre personnes et de parcourir 10 000 km. Alunissage prévu en 2029.
En 2018, Tesla a envoyé un modèle Roadster en orbite… Mais c’est bien Hyundai qui semble finalement être le plus proche de la Lune…
La Suzuki Swace restylée reprend les améliorations de sa jumelle, la Toyota Corolla Touring Sports. Le bloc hybride passe à 140 ch et le système multimédia évolue.
Jumelle rebadgée de la Toyota Corolla Touring Sports, la Suzuki Swace profite à son tour des améliorations de sa compatriote. Le restylage concerne l’arrivée d’optiques légèrement modifiées et de boucliers à peine différents. A bord, le break de Suzuki reçoit un écran tactile de 8 pouces au système d’exploitation amélioré ainsi qu’un nouveau combiné d’instrumentation numérique de 7 pouces.
La Swace concentre ses efforts sur l’hybridation avec la mise à jour groupe motopropulseur. Ce dernier, conçu par Toyota, voit sa puissance passer de 122 à 140 chevaux. Suzuki annonce une consommation mixte de 4,6 litres/100 kilomètres et 104 g/km de CO2. La Suzuki Swace restylée est disponible à la vente à partir de 32 750€ dans sa finition Privilège, avec un équipement enrichi notamment au niveau des aides à la conduite. Le haut de gamme est assuré par la finition Pack à 34 250€.