Source : automobile-magazine.fr

S’il y a bien une marque qui a profondément changé son image ces dernières années, c’est Hyundai, autant d’un point de vue technique qu’esthétique. La présentation de ses nouveaux modèles est maintenant un évènement et c’est cette fois-ci à Londres qu’Automobile Propre a été invité pour découvrir en avant-première le dernier en date, la Ioniq 6.

Hyundai fait feu de tous bois ces dernières années en matière de voitures électrifiées, passant, en l’espace de quelques modèles, d’outsider à référence dans le domaine. Mais ces progrès ne se remarquent pas seulement sur la fiche technique, on les constate aussi dans le soin particulier apporté dans la ligne débordante de personnalité de ses nouveautés. Après le Ioniq 5, un SUV dont le design a et continue de faire couler beaucoup d’encre, le constructeur coréen souhaite transformer l’essai avec sa version berline, la Ioniq 6, qu’il dévoile pour la première fois aujourd’hui.

Le design extérieur de la Hyundai Ioniq 6

Prenez n’importe quel autre constructeur actuel et cette Ioniq 6 aurait été tout simplement l’application du design du Ioniq 5 sur une berline. Aurait-ce été une mauvaise chose ? Sans doute pas, le SUV ayant reçu un coup de crayon qui ne fait peut-être pas l’unanimité, mais qui n’est rien de moins qu’extraordinaire dans ses proportions et ses détails. Cependant, chez Hyundai, on n’a pas choisi cette facilité. Cette Ioniq 6 est en fait la version de série du concept Prophecy qui aurait dû être présenté au Salon de Genève 2020 s’il avait eu lieu. Et, malgré le patronyme commun avec la Ioniq 5 et une plateforme E-GMP similaire, la nouvelle venue, longue de 4,85 m, conserve le même empattement gigantesque tutoyant les trois mètres, mais prend sinon une direction opposée en matière de design, troquant les lignes tendues et les cassures contre des courbes organiques et un style fuselé faisant plus qu’évoquer la vague dite streamline d’avant-guerre, comme la Phantom Corsair de 1938, la Tatra 77 de 1934 ou encore le Stout Scarab de 1935. Et la forme sert la fonction puisque le Cx annoncé n’est que de 0,21, les rétroviseurs caméra ainsi que les volets d’air actif dans le bouclier avant permettant de gagner quelques centièmes.

Le résultat aurait donc pu être du plus pur style Art déco si le département design du constructeur coréen n’avait pas décidé de créer un lien de parenté avec la Ioniq 5 en ayant une nouvelle fois la main lourde avec ces fameux pixels que l’on retrouve absolument partout : dans la signature lumineuse des projecteurs Matrix LED comme de la barre de feux arrière ou de l’aileron en queue de canard qui la surmonte, dans la lame avant pour indiquer le niveau de charge une fois branchée ou dans la texture à l’intérieur des poignées de porte. Il y en aurait en tout précisément 726, selon Simon Loasby, le responsable du design de Hyundai, à l’enthousiasme particulièrement communicatif face à sa création.

Comme le Ioniq 5, la Ioniq 6 est spectaculaire et ne plaira pas à tous. Certains verront un certain manque d’homogénéité entre la poupe un peu chargée et la proue plus subtile ou un habile mélange à l’arrière d’une Mercedes CLS de première génération et d’une Porsche 993. Mais quel plaisir de contempler un tel pied de nez au consensuel, au mou et au tiède.

Source : automobile-propre.com

La plupart des gens ne connaissent pas la moitié des éléments qui composent une voiture. Il faut dire que ce véhicule se dote d’innombrables outils mystérieux que beaucoup auront du mal à déchiffrer. Saviez-vous, par exemple, que chaque ceinture de sécurité, à l’exception de celle du conducteur, possède une boucle qui ressemble à un reste d’élastique. Non, elle n’est pas là juste pour le décor, elle a une fonction bien spécifique. On vous en dit plus.

Peu importe que vous voyagiez dans un coupé sportif, une berline de luxe avec des intérieurs en cuir ou même dans un véhicule utilitaire, la situation est exactement la même : les ceintures de sécurité des passagers dévoilent toutes une petite boucle. A première vue, on croirait qu’elle n’a aucune utilité particulière. Une idée davantage accentuée du fait que celle du siège conducteur n’en possède pas. Mais détrompez-vous, sa fonctionnalité n’est pas anodine. Si cela vous intrigue, cet article va lever le voile sur ce petit mystère.

A quoi sert cette boucle supplémentaire sur la ceinture de sécurité ?

Sortie de l’usine, cette boucle se présente sous forme de nœud similaire à un reste d’élastique. Elle marque la fin ou le haut de la ceinture. Toutefois, elle n’apparaît pas forcément dans tous les modèles de voitures. Alors, vous vous demandez sûrement quel serait sa valeur ajoutée en matière de sécurité?

Dans l’absolu, cette boucle a été conçue pour empêcher la ceinture de sécurité de se déchirer en cas de choc très fort. Car si malheureusement c’était le cas, cela pourrait être fatal lors d’un d’accident éventuel.

Voilà pourquoi les fabricants se démènent pour enrichir les options de sécurité dans les véhicules. Cet outil aide donc à rendre les ceintures encore plus résistantes et plus solides. Concrètement, cette boucle ne sera opérationnelle qu’au moment d’un impact violent. Votre corps se déplacera quelques centimètres plus en avant, mais cela vous évitera de graves blessures, notamment à la colonne vertébrale.

Cette boucle est importante pour renforcer la sécurité, mais pas forcément indispensable

Ainsi, en cas de choc, cette boucle évite non seulement les blessures, mais également la déchirure de la ceinture. Sans compter qu’elle favorise également un certain confort dans l’habitacle de la voiture. Pendant le trajet, si le siège passager est vide, grâce à cette boucle, la ceinture ne sera pas constamment en contact avec la porte ni le côté intérieur du véhicule, ce qui épargne le conducteur d’un bruit assez gênant.

En prime, la boucle garantit un certain maintien de la ceinture de sécurité : elle lui permet d’être toujours à sa place,  et une fois détachée, elle ne tombe pas brusquement au sol. De quoi éviter les problèmes d’accrochage lors de la fermeture de la porte.

Certes, comme on la précisé plus haut, la ceinture de sécurité côté conducteur ne dispose pas de cette boucle. En revanche, elle détient un petit bouton en plastique qui indique la limite d’étirement pour le protéger en cas de choc. Voilà pourquoi sa ceinture est légèrement plus courte que celle du reste de l’équipage.

Et voilà, nous venons d’éclaircir le mystère sur cette fameuse boucle nichée sur la ceinture de sécurité des passagers. Toutefois, si vous n’en disposez pas dans votre voiture, ce n’est pas dramatique. C’est juste une touche de sécurité supplémentaire, cela ne signifie donc pas que votre modèle automobile n’est pas fiable ni bien sécurisé !

Source : www.santeplusmag.com