En cette période hivernale, mieux vaut être bien informé sur les techniques de conduite à adopter en cas de route glissante voire enneigée. Voici quelques conseils pratiques pour plus de sécurité.
Quelles que soient les conditions, la plus grande vigilance doit toujours être de mise lorsqu’on conduit une automobile sur route ouverte, et ce à n’importe quel moment de l’année.
L’hiver demeure toutefois une période plus risquée que les autres avec baisse de températures, pluies verglaçantes voire neige sur les routes, sans oublier les risques causés par le vent ou le brouillard.
Si les grands manteaux blancs se font plus rares ou moins conséquents sous nos latitudes, et que le couvre-feu en vigueur en France devrait limiter les déplacements nocturnes, mieux vaut se rappeler les bons réflexes en hiver.
1. ROULER À BASSE VITESSE
Cela peut paraître évident mais le meilleur moyen de s’éviter une frayeur sur une route glissante est de ralentir. Une vitesse réduite vous permet de mieux appréhender les changements d’adhérence et les réactions d’autres automobilistes autour de vous. En cas de route grasse, les distances de freinage sont plus longues, il est donc préférable de garder plus de mètres que d’habitude entre vous et les voitures qui vous précédent.
En cas de fortes chutes de neige, l’adhérence peut varier en fonction des différentes couches déposées sur la route. Ainsi, une neige plus fraîche et épaisse peut être la garantie d’un meilleur grip, là où le tracé plus damé des autres voitures peut s’avérer plus glissant.
2. PAS DE GESTES BRUSQUES
Certes plus facile à dire qu’à faire lorsqu’on est confronté à une situation stressante ou imprévisible. Il est pourtant mieux de poser vos gestes derrière le volant, d’éviter les coups de frein ou d’accélérateur trop brusques, ce qui pourrait vous faire perdre le contrôle de la voiture.
A nouveau, garder une bonne distance avec la voiture qui vous précède vous permet d’anticiper ses mouvements en fonction de l’évolution des conditions de route. En cas de route enneigée ou rendue glissante par la pluie, il est conseillé de lentement rétrograder plutôt que d’enclencher trop rapidement la pédale de frein.
3. EN CAS DE PERTE DE CONTRÔLE
Négocier un virage sur une route enneigée ou verglacée peut s’avérer dangereux. C’est pourquoi il est préférable de ralentir, en rétrogradant et tapotant légèrement de la pédale de frein, à l’approche d’une courbe, même peu difficile de prime abord.
Si, quand bien même, vous sentez les roues avant du véhicule se dérober, il ne faut pas tenter de contre-braquer mais plutôt redresser le volant et relâcher accélérateur et frein. De cette manière, la voiture ralentira et c’est le moyen le plus efficace de regagner de l’adhérence avant de pouvoir corriger votre trajectoire. Dans le cas d’une glissade par l’arrière du véhicule, le mieux est de gentiment tourner le volant dans le même sens que la glissade, tout en relâchant accélérateur et frein.
4. PRIVILÉGIER DES RAPPORTS PLUS ÉLEVÉS
En cas d’adhérence précaire causée, un bon conseil est de rouler sur des rapports de boite de plus élevés. De cette façon, les roues sont moins sollicitées en puissance et risquent moins de patiner. Attention tout de même à doser votre effort en passant les rapports, certains véhicules pouvant gagner assez rapidement en accélération.
5. DE BONS PNEUS HIVER
La meilleure sécurité sur routes grasses en hiver passe aussi par de bons pneus. Les gommes hiver sont conçues pour fonctionner de manière optimale par températures en-deçà de 7 degrés. Très efficace en période hivernale, ce type de pneu est moins recommandé pour le reste de l’année lorsque la météo est plus clémente. Les pneus 4 saisons représentent une bonne alternative.
6. MAINTENIR SA VOITURE EN BON ÉTAT
Maintenir sa voiture dans un état le plus impeccable possible est un gage de sécurité avant d’affronter les affres de l’hiver. Pneus, essuie-glaces, système de nettoyage du pare-brise, bidon d’antigel, niveau d’huile, fonctionnement des phares et état de la batterie dont autant de détails nécessitant une révision occasionnelle, particulièrement en prévision de semaines plus froides.
Fin 2022, plus de 400 aires de service seront équipées de bornes de recharge ultrarapides pour voitures électriques selon le ministre des Transports. Sur Twitter, Jean-Baptise Djebbari a dévoilé la stratégie, qui consiste à subventionner l’installation de bornes en milieu autoroutier. Et si les promesses étaient enfin respectées ?
Quelques mois après l’impossible « plan à 100 000 bornes », le gouvernement dévoile sa stratégie pour accélérer l’installation des stations ultrarapides sur autoroute. Carte de France à l’appui, le ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari promet d’équiper 440 aires de service sur autoroutes et voies rapides d’ici fin 2022.
« Toutes les aires de service du réseau autoroutier concédé seront équipées de stations de recharge pour véhicules électriques d’ici au 1er janvier 2023 », précise le gouvernement. L’objectif, révélé sur le compte Twitter du ministre, a mis des étoiles dans les yeux de nombreux conducteurs de voitures électriques. Cette promesse serait-elle enfin la bonne ?
Des bornes de 150 kW de puissance
Au regard des généreuses subventions qui seront accordées aux opérateurs, le plan devrait avoir de réels effets. Dans un décret publié le 14 février, le gouvernement prévoit en effet de financer de 10 à 30 % des coûts d’installation des stations ultrarapides sur autoroute. Un bonus de 10 % sera d’ailleurs accordé aux 150 premiers points de charge afin d’accélérer le processus.
Pour en bénéficier, les opérateurs devront placer au moins 4 bornes. La moitié devra disposer d’une puissance minimale de 150 kW. L’aide est d’autant plus intéressante qu’elle peut être cumulée avec la prise en charge à hauteur de 75 % des coûts du raccordement au réseau.
Tableau des subventions pour l’installation d’une station ultrarapide sur autoroute.
Une enveloppe à 100 millions d’euros
Le budget de 100 millions d’euros accordé à ce dispositif paraît conforme aux objectifs. Le prix d’une borne ultrarapide hors installation s’élevant de 50 000 à 100 000 euros pour les plus puissantes.
Les opérateurs peuvent déposer un dossier dès aujourd’hui et jusqu’au 30 juin 2022. Si la carte publiée par le gouvernement ne dévoile que les aires du réseau autoroutier concédé, celles situées sur les voies rapides et autoroutes gratuites sont également concernées. Le plan devrait permettre à la France de rattraper son retard en la matière. Les grands axes de nos voisins nord-européens étant actuellement bien mieux équipés en stations de recharge ultrarapides.
Le Code de la route des pays étrangers peut s’avérer légèrement… loufoque ! Top 8 des règles de conduite les plus insolites du monde qui font se sentir bien sur les routes françaises.
1. Allemagne
Paradis des naturistes, il est possible de conduire nu en Allemagne. Toutefois, l’usage des chaussures est vivement conseillé pour la conduite, car en cas d’accident, les assurances auto germaniques ne remboursent pas les conducteurs pieds-nus.
2. Royaume-Uni
S’arrêter pour faire une pause pipi sur le bas-côté de la route est autorisé, à condition de respecter deux règles : le conducteur ou ses passagers doivent uriner au niveau du pneu arrière, tout en gardant leur main droite en contact permanent avec la voiture.
3. Danemark
Mieux vaut être souple dans ce pays nordique, car tous les conducteurs doivent vérifier sous leur voiture avant de démarrer. Le Code danois ne précise cependant pas si cette règle est observée par les automobilistes quand leur voiture est recouverte par un mètre de neige.
4. États-Unis
Dans le Kentucky, depuis 1920, les femmes sont autorisées à conduire en maillot de bain si, et seulement si, elles sont blessées, si deux policiers les accompagnent ou si elles possèdent une arme pour se défendre. Après 95 ans d’existence, cette règle n’a jamais été mise à jour.
5. Italie
Les conducteurs italiens aiment leurs toutous et ils le prouvent. Tout comme les passagers d’une automobile, les chiens doivent porter une ceinture de sécurité lorsqu’ils voyagent en voiture.
6. Chypre
Boire, manger ou conduire… inutile de choisir sur l’île de Chypre, car il y est tout simplementinterdit de manger ou de boire quoi que ce soit au volant. Une mesure drastique qui doit être difficile à respecter quand on sait que les températures peuvent atteindre jusqu’à 35° en juillet et en août… Une règle également présente en France depuis juillet 2015, mais dont l’interprétation est laissée aux forces de l’ordre.
7. Émirats arabes unis
Le saviez-vous ? Tout comme les vaches en Inde, les chameaux sont sacrés aux Émirats arabes unis. Ces derniers ont donc logiquement toujours la priorité sur les véhicules à une intersection routière. Ce règlement permet d’éviter les litiges : en cas d’accident, le conducteur doit payer une compensation au propriétaire de l’animal mis en cause.
8. Chine
Les touristes n’ont tout simplement pas le droit de prendre le volant en Chine. En cas de déplacement, ils devront utiliser un taxi ou une voiture avec chauffeur. La raison ? Le pays n’a pas souhaité signer de convention qui autorise l’usage des permis internationaux. Les choses sont cependant encours de changement : depuis février 2017, un accord a été signé avec la Chine la reconnaissance et l’échange des permis de conduire entre les deux pays. Les modalités précises de cet accord sont cependant à définir.
Alors que les VE ont plus que jamais le vent en poupe, leur recharge apparaît encore et toujours comme le principal frein à une transition énergétique massive du parc roulant français. Et s’il fallait se tourner vers une autre source d’alimentation pour faire son plein électrique ? Pour vous, on fait toute la lumière sur cette solution d’avenir qu’est la recharge automobile solaire.
Cumulant 157 480 immatriculations depuis janvier 2020 selon l’édition de novembre du baromètre de la mobilité électrifiée de l’Avere-France, les véhicules électrifiés séduisent de plus en plus de conducteurs français. Néanmoins, la problématique de la recharge se pose pour de nombreux acheteurs, le maillage en bornes publics sur le territoire hexagonal stagnant à 30 000 points de charge. De même, nombreux sont les automobilistes à s’interroger quant à l’impact d’une wallbox à domicile sur leur facture d’électricité, dont le prix ne cesse d’ailleurs augmenter d’année en année.
Pour pallier toutes ces réticences, plusieurs entreprises ont fait le pari de la recharge automobile solaire, une énergie moins chère à produire. C’est notamment le cas de Driveco, qui œuvre sur ce créneau depuis plus de cinq ans. Une époque pas si lointaine où leur solution était pourtant considérée comme trop avant-gardiste. « Quand on a commencé, il y avait 200 VE en France. Aujourd’hui, il y en a 200 000 », aime rappeler Ion Leahu-Aluas, directeur général de Driveco.
Driveco a développé sa gamme de bornes de recharge KINO pour le privé et le public.
Parmi les pionniers du secteur, l’entreprise – qui s’adresse surtout aux prestataires professionnels comme les concessions, les bureaux ou les hôtels – réputée pour ses deux stations Parasol implantées en Corse, une zone géographique pâtissant d’un vrai problème énergétique à cause de son état insulaire. Ces ombrières fonctionnent sur le système de réseau intelligent Smart Grid capable de stocker l’énergie solaire afin de recharger de jour comme de nuit. Un procédé qui se retrouve dans le projet REVE, inauguré il y a un an à Béthune, où le surplus d’énergie produite se trouve injecté dans le bâtiment.
Du nouveau sous le soleil
Avec l’avènement des VE et le besoin de nouvelles capacités de production supplémentaire, l’heure est donc à l’autoconsommation. « Le solaire fait qu’on participe à la fourniture de sa propre énergie, chose qui n’est pas possible avec le thermique puisqu’on ne peut pas puiser dans son fuel de chauffage, par exemple », nous éclaire Ian Bard, directeur de la filiale France de Solarwatt. Pour lui, la voiture électrique doit faire office de « batterie roulant », dont la spécificité sera de stocker l’énergie et de la restituer à la maison chez des particuliers ou dans le tertiaire. Et cela a de nombreux avantages comme « le fait que le foyer ne voit pas sa facture d’électricité exploser quand sa facture de carburant diminue », souligne-t-il.
Les ombrières Parasol d’Ajaccio par Driveco vues de nuit.
Une maîtrise des coûts mais aussi la production garantie d’une énergie propre et locale ainsi qu’un suivi de consommation intelligent et régulier étant donné que « cette technologie de la recharge solaire intègre de nombreux éléments connectés permettant de se tenir au courant de ses usages ». Quant à ceux qui reprocheraient aux panneaux photovoltaïques d’utiliser des terres rares dans leur composition, le directeur de Solarwatt France réplique que « 98 % d’un panneau solaire est recyclable ». Il y a donc une méconnaissance à combattre et un travail de promotion à faire. Benoît Duval, responsable du parc de SAP Labs France, dont le parc comptera bientôt 100 % de véhicules électriques, le concède.
« Il faut avant tout faciliter le déploiement de panneaux solaires, chez les particuliers aussi. Et j’irais même jusqu’à copier la Californie qui, dans sa réglementation, oblige à installer des panneaux solaires sur toute nouvelle construction », fait valoir ce gestionnaire à l’origine de la pose de 240 panneaux solaires sur le toit du site SAP Labs de Mougins. Une idée que soutient Olivier Portier, en charge du développement commercial chez Armor, pour qui « les constructeurs et les prestataires comme nous doivent être soutenus pour les gouvernements. Les objectifs de baisse de CO2 sont très ambitieux mais pour les atteindre, il faut y mettre les moyens et nous avons besoin d’incitation réglementaire et financière de la part de l’Union européenne », avance-t-il.
Zones d’ombres et éclaircies
Car, si « aujourd’hui un panneau solaire coûte quatre fois moins qu’il y a quatre ou cinq ans » selon Ion Leahu-Aluas, directeur général de Driveco, s’en équiper demeure un investissement conséquent qui se chiffre en milliers d’euros. Celui-ci se fait toutefois sur la durée et se voit amorti en quelques années car il « ne nécessite pas énormément d’entretien et résiste au temps qui passe », assure-t-il. De même, « plus cette solution sera adoptée massivement, moins elle sera chère », observe Ian Bard. Qui préconise de « le voir comme un équipement de la maison, à l’image d’une télévision mais qui ne fait pas que consommer et en plus s’avère rentable ! ».
Les films photovoltaïques ASCA développés par la société française Armor. Crédit Ooio.
Pour autant, le prix n’est pas le seul inconvénient qui pourrait freiner l’expansion de la démocratisation de la recharge solaire. Une autre difficulté s’impose : une production d’énergie aléatoire en fonction de la luminosité. Bref, « il ne fait pas toujours beau quand le VE a besoin de faire son plein électrique », admet Ion Leahu-Aluas. Par conséquent, une solution de stockage est nécessaire à une installation photovoltaïque réussie. Car, comme le formule justement Olivier Lambert, responsable commercial de la société développant des bornes de recharge Keba France : « On ne s’arrête pas pour charger mais on charge lorsqu’on s’arrête. Une bonne borne permet donc de faire l’appoint au mieux et de délivrer une puissance semblable à celle nécessaire au véhicule, ni plus ni moins. »
Autre problématique de taille soulevée par Ian Bard, directeur de Solarwatt France : le cadre réglementaire assez strict en France, véritable frein à l’innovation selon lui. « De nombreuses personnes ont envie d’apporter leur pierre à l’électromobilité, mais beaucoup se trouvent démotivés face à toutes les démarches à entreprendre comme se rendre à la mairie pour avoir l’accord de construire, déclaration de travaux qui demande environ un ou deux mois de traitement. Ou encore signaler à Enedis l’existence d’une installation solaire », énumère-t-il.
Encore au stade de prototype sur le concept-car Gazelle de la start-up bordelaise ACPV, la bâche solaire d’Armor fait gagner jusqu’à 15km d’autonomie supplémentaire.
Un parcours fastidieux qui peut toutefois être contourné grâce à la solution développée par l’entreprise française Armor, qui propose une bâche textile solaire en film photovoltaïque souple dont recouvrir sa voiture à l’arrêt. « Un projet né du constat que les véhicules ne roulent que 6 % du temps, le reste de la journée ils sont sinon stationnés à l’extérieur », explique Olivier Portier. S’enroulant automatiquement grâce à une télécommande et offrant d’ajouter jusqu’à 15 kilomètres supplémentaires à sa jauge, cet accessoire – encore au stade de prototype sur le concept-car Gazelle, conçu par la start-up bordelaise ACPV – n’est qu’un complément d’autonomie. Néanmoins, il pourrait préfigurer l’avenir puisqu’« on travaille avec des équipementiers pour intégrer directement notre film dans le verre, voire sur la carrosserie et ainsi maximiser la surface pour augmenter la capacité de charge », dévoile Olivier Portier.
Une technologie déjà exploitée sur le toit solaire de la Hyundai Sonata version hybride qui « ouvre de nouvelles perspectives et pourrait, à terme, permettre aux véhicules de s’affranchir totalement des combustibles fossiles », déclare la marque coréenne. De même, la petite firme américaine Aptera a dévoilé récemment son premier véhicule électrique solaire, voiture à trois roues recouverte de 180 cellules solaires et qui n’aurait donc plus besoin d’être rechargée.
Idéal pour pallier le déficit de bornes de recharge électrique du maillage français ? Pas tout à fait. « Une solution unique à des problèmes extrêmement variés serait absurde », affirme Olivier Lambert de Keba France.« Comme on prend un VU pour un déménagement mais pas pour les trajets du quotidien, l’idée est plutôt de réussir à avoir un écosystème diversifié et fiable », complète-t-il. En tout cas, avec la majorité des constructeurs électrifiant leurs gammes et le verdissement en cours des flottes, « la solution de recharge solaire viendra naturellement, comme recharger le portable », prédit Ion Leahu-Aluas. Bref, l’avenir s’annonce, si ce n’est 100 % solaire, au moins radieux.